Au gui l'An neuf
Une expression du Moyen-Age : "Au gui l'An neuf"
Pour célébrer l’An nouveau, vêtus de blanc et à l’aide d’une serpe d’or, les druides coupaient le gui (symbole de l’immortalité) sur les chênes sacrés… Les fruits ne devant pas toucher le sol, les druides les récoltaient dans des grands draps blancs. Aux cris de la formule « Au gui l’An neuf » ils offraient pour souhaiter prospérité et longue vie, une branche de gui aux participants de la cérémonie de l’An nouveau, formule reprise au Moyen-Age et remplacée ensuite par « Bon An, mal An, Dieu soit céans » (dans la maison) Des feuilles de gui réduites en poudre et portées dans un petit sac autour du cou sont un puissant protecteur contre les maléfices… N’oublions pas que sous les Mérovingiens l’année commençait le premier mars, et que pendant tout le moyen-age le jour de l’An coïncidait avec le jour de Pâques. Il faudra attendre 1564 pour que Charles X impose le premier janvier comme premier jour de l’année. En 1582, le Pape Grégoire XIII instaura le calendrier grégorien, celui que nous utilisons encore… La coutume des étrennes remonte elle à l’époque romaine. S’embrasser le jour de l’An, à minuit précisément, porte bonheur (heur=chance)